Voici, à titre indicatif, pour s’en inspirer, le schéma (partiel) d’un encodeur :

Pour économiser des boîtiers, la cinquième ligne d’adresse est traitée comme binaire, perdant ainsi un tiers de la capacité d’adressage. Par contre le bus est doublé par sélection du 244 de sortie, ce qui porte la capacité de la carte à 324 adresses. De plus, chaque bus est encore doublé électriquement, pour résoudre un éventuel problème de « fan-out », que nous n’avons d’ailleurs pas encore rencontré.

La ligne « occupation » indique au PC que le bus est en train de transmettre, ce qui permet au programme de faire autre chose pendant ce temps.

Les deux lignes « rétrosignalisation » peuvent servir à recevoir un signal envoyé par les récepteurs, indiquant par exemple que l’aiguille est en mouvement, ou donnant l’état d’une entrée quelconque. Cette fonction n’est pas utilisée actuellement.

Les deux ensembles de valeurs de composants correspondent à un fonctionnement « lent » ou « rapide »:
« Lent » est utilisé pour les récepteurs d’aiguilles, de signaux et d’éclairage. C’est la vitesse utilisée par Märklin pour son Digital.
« Rapide » est une vitesse 10 fois plus élevée utilisée pour les postes de commande à afficheurs alphanumériques, qui nécessitent l’envoi d’une grande quantité d’information. Pour des raisons de sécurité, ce bus rapide n’est pas utilisé pour la commande des aiguilles, bien que les essais ne montrent pas que la transmission soit moins fiable.