Ce dispositif est inspiré de l’EDITS d’Elektor, lui-même dérivé du Digital de Märklin. Ces deux systèmes utilisent les mêmes composants: Motorola 145026 pour le transmetteur et 145027 pour le récepteur. Pour plus de détails, se référer aux numéros d’Elektor de février 1988 à fin 1989.
Dans notre réalisation, et par comparaison avec les systèmes cités ci-dessus, l’idée de base est que si l’on ne s’intéresse qu’à la commande des accessoires, et non pas à celle des trains, le fait d’avoir 3 fils au lieu de 2 n’est pas rédhibitoire. Par contre cela présente un énorme avantage: la suppression pure et simple de la partie amplification de puissance (modules « booster »), et donc une simplification et une économie considérables.
Le système se présente comme ceci :
La tension de 12V se trouve convenir pour notre usage, mais rien n’empêche d’en utiliser une autre si nécessaire, voire des tensions différentes pour chaque récepteur.
La capacité d’adressage des 145026/145027 est de 243 récepteurs. Mais nous nous sommes limités à 162 pour simplifier la carte de commande, qui peut néanmoins contrôler deux bus (soit 324 récepteurs).
Chaque bus est dupliqué pour améliorer le « fan-out » en répartissant les récepteurs sur chacun.
Par ailleurs chaque récepteur offre 4 bits en sortie, et si on utilise des bits différents sur plusieurs récepteurs, on peut les mettre sur la même adresse, ce qui augmente encore la capacité du système.
Les récepteurs actuels sont d’un modèle unique et polyvalent, plus ou moins équipé en relais en fonction des besoins. Chacun peut commander un moteur d’aiguille et trois relais auxiliaires. Ils sont utilisés aujourd’hui pour la commande des aiguilles, des passages à niveau et de l’éclairage des maquettes.
Dans le futur ils commanderont aussi les signaux (quand ceux-ci seront installés), les lampes des TCO (en remplacement des cartes auxiliaires actuelles), les postes de commande de train (nouveau modèle à afficheur alphanumérique) et les horloges (pour une exploitation en temps réel accéléré). Nous envisageons de faire des récepteurs plus compacts, spécialisés par type de fonction.
A titre indicatif, voici le schéma de l’encodeur et d’un récepteur.
Aiguilles et passages à niveau :
Ils sont motorisés par des moteurs lents Switchmaster. Ces moteurs sont du type « stall motor », c’est-à-dire qu’on ne coupe pas le courant en fin de course: le moteur reste bloqué sous tension.
On voit que leur socle est prévu pour recevoir des interrupteurs de fin de course, mais nous avons préféré utiliser des relais commandés par le PC. Cette solution est d’ailleurs impérative dans le cas des TJD.
Vue de quelques récepteurs :
Sur ces récepteurs on voit qu’un nombre variable de relais et de connecteurs a été monté, en fonction des besoins.
Une brochette de récepteurs…
Eclairage des maquettes
La plupart des maquettes de ce réseau sont éclairées par des micro lampes 1,3 V. Le transport d’une tension aussi basse sous des courants importants (une gare = 60 lampes = 3 A) n’est pas sans poser quelques problèmes.
La solution adoptée consiste à installer à pied d’oeuvre de petits convertisseurs de tension continu/continu, eux même commandés par des récepteurs alimentés en 12 V sur le bus 3 fils.
Le courant est alors divisé par 10, la chute de tension devient négligeable, la tension de sortie est stabilisée sur son lieu d’utilisation, et la protection ne pose plus de problème.
Ces récepteurs commandent une partie de l’éclairage de la gare terminus.
Chacun contrôle un convertisseur 12 V / 1,3 V, sauf celui de gauche, qui en contrôle deux.
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