Les détecteurs d’occupation de voie pour digital sont plus simples à réaliser parce que la voie est alimentée en permanence, même lorsque les trains ne circulent pas.
Internet regorge de schémas de détecteurs.
En voici un mis au point par un de nos membres pour un usage assez particulier. Pour plus de détails, voir la page consacrée à ce détecteur.
Par ailleurs, plutôt que de proposer des solutions, voici quelques critères de choix :
- seuil de détection (important si on veux détecter des essieux graphités)
- seuil de non-détection (important pour les grands réseaux, qui peuvent présenter des courants de fuite au niveau de la voie)
- seuil de non-détection en alternatif (important si on veut installer du digital sur un réseaux ancien, dont le câblage se présente sous forme de gros torons, ou bien utilise des câbles multiconducteurs)
- chute de tension admissible aux bornes du détecteur
- isolement de la partie logique par opto-coupleur, ou transfo, ou sans d’isolement
- information en sortie en cas de coupure du signal DCC
- etc…
Un autre détecteur, très simple, pour le digital :
Ce montage récent utilise les caractéristiques de l’opto-coupleur SFH628A-4, qui offre les performances requises sans pratiquement aucune électronique additionnelle.
L’alimentation se fait par le fil du haut (feeder DCC) . Chaque section de voie est alimentée classiquement à travers quatre diodes tête-bêche, en fait un redresseur intégré (1,5A) connecté de façon appropriée.
Bien entendu, le retour du courant (feeder DCC) se fait par l’autre rail, en bas sur le schéma.
R1 limite le courant dans l’optocoupleur. Les caractéristiques du détecteur dépendent de R1 et R2. Avec les valeurs choisies, le seuil de détection est de 10k, et le seuil de non détection de 22k, sous une tension d’alimentation traction de 16V .
Le condensateur de filtrage C1 peut être nécessaire en cas de câblage long ou serré (voir schéma précédent) mais il s’est révélé inutile dans l’application actuelle.
Ce montage fonctionne également en conventionnel, à condition de prévoir une alimentation auxiliaire et une diode dans le circuit traction, exactement comme décrit plus haut (cliquer sur l’image).
Exemple de réalisation :
La petite taille des composants a permis de faire tenir 4 détecteurs sur une carte fille, et 4 cartes filles sur une carte europe, en plus d’un microcontrôleur et de la connectique. Les optocoupleurs sont en haut, les ponts de diode en bas. On note l’emplacement prévu à l’origine pour des condensateurs, non montés.
Les temporisations destinées à pallier les mauvais contacts roue-rail sont effectuées par le microcontrôleur.
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