Lorsqu’on veut commander depuis un PC tout un réseau miniature, on a besoin d’un assez grand nombre de points d’entrée et de sortie. Il y a deux possibilités pour étendre ce nombre : une disposition en étoile, ou bien en bus.
La disposition en étoile est celle qui, à capacité égale, demande le minimum de composants, mais elle n’est pas extensible au delà de la limite que l’on s’est fixée au départ. Il y a sur ces pages un exemple de système basé sur cette disposition. Nous présenterons bientôt le bloc-système informatisé de notre réseau HO et celui de notre réseau N, qui sont basés sur le même principe.
La disposition en bus nécessite beaucoup plus de composants, mais elle est extensible. Voir un exemple de système basé sur cette disposition. Cet ensemble était initialement prévu pour 64 cantons, mais il a été ensuite étendu jusqu’à 220 simplement en rajoutant des racks, grâce à sa structure en bus.
Voici des exemples illustrant les principes de base de l’une et l’autre disposition :
Disposition en étoile
Le montage ci-contre permet de lire 4×8=32 entrées et de commander autant de sorties.
Le principe de fonctionnement est le même que celui des schémas présentés sur la page précédente, les 74HCT138 étant remplacés par 2 demi 74HCT139.
La capacité est extensible à 64+64 points en portant à 8 le nombre des 251 et des 259, et en remplaçant les 139 par des 138.
On peut encore augmenter la capacité de lecture en ajoutant des 251 en parallèle sur les précédents, mais connectés aux lignes I4, I5, I6 et I7-.
On peut également augmenter la capacité de commande en ajoutant des 259 et des 138 utilisant les lignes C1-, C2+ et C3-.
La capacité maximum de l’ensemble est donc de 320 points de lecture et 256 points de commande.
Disposition en bus
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Il est parfaitement possible de recréer, derrière un port parallèle, un bus du genre de ce qu’on trouve sur les micro-ordinateurs ou sur les microprocesseurs. A titre d’exemple, le montage ci-contre est utilisé sur le réseau d’un de nos membres pour contrôler jusqu’à 256 cartes d’interface logées dans des racks 19″. Chaque carte peut à son tour contrôler directement 256 points d’entrée et 256 points de sorties. Avec des astuces de multiplexage, l’ensemble est pratiquement extensible à l’infini. Pour plus de détails sur ces montages, nous consulter. |
Et le 8255 ?
Le 8255 est un composant qui permet d’interfacer 24 points, programmables en entrée ou en sortie.
Ce genre de composant pouvait à la rigueur se justifier à l’intérieur des PC première génération (sa première destination), mais pour la réalisation de cartes d’interface, il ne présente vraiment aucun intérêt par rapport aux montages présentés ici (et ceci, même dans un cadre professionnel!). Il mène dans tous les cas à des réalisations plus chères, plus encombrantes, plus difficilement extensibles, et plus compliquées à utiliser (du fait de la programmation) que les montages que nous vous proposons.
Néanmoins, des cartes d’E/S utilisant ce composant ont réussi à s’implanter sur le marché, et certains logiciels de gestion de réseau (par exemple pour digital) les ont adopté comme standard. C’est à notre avis la seule justification qu’on puisse avancer pour l’utilisation de ce composant.
La page suivante décrit quelques alimentations tractions à commande numérique.
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