Depuis des années, nous recevons toujours les mêmes questions au sujet de cette alimentation traction à asservissement de vitesse. Cette page est destinée à y répondre.
Sommaire
Comment commander cette alimentation avec une tension ?
Cette question est intéressante, parce que sa réponse est un préalable aux questions suivantes.
Pour commander l’alimentation avec une tension référencée par rapport à zéro (par exemple variable de 0 à 10 volts), il faut supprimer le potentiomètre P1 (réglage de la vitesse) et le remplacer par un montage qui décale la tension cette tension de commande et la multiplie en même temps par un facteur ad-hoc.
La façon la plus simple que nous avons trouvé pour cela est un montage à base d’ampli « Norton » LM3900. Il n’y a pas d’équivalent pour ce composant dans ce montage. Heureusement, il est facile à trouver.
Voici le schéma:
Le montage attaque l’alimentation asservie au point milieu du potentiomètre P1, qui est supprimé.
P4 fournit la tension correspondante à la vitesse désirée. P5 règle le zéro, P6 le gain, et P7 le niveau d’asservissement.
Réglages :
- mettre P6 à zéro, puis régler P4 pour que l’alimentation ne débite pas, mais soit prête à le faire dès qu’on tourne P6.
- mettre P6 au maximum, puis régler P5 pour que l’alimentation délivre la vitesse maximum, mais soit prête à la réduire dès qu’on tourne P6.
- régler P7 pour obtenir le niveau d’asservissement désiré.
Il peut être nécessaire de modifier les valeurs les valeurs des composants en fonction de votre utilisation.
Les résistances de 4,7k servent à protéger les entrées du LM3900 lorsque les potentiomètres sont à fond de course, parce que ces entrées doivent rester à un potentiel proche du 0V, sous peine de détérioration.
Comment commander cette alimentation avec des vitesses pré-réglées ?
Cet intégrateur répond directement aux questions 3 et 4.
Une fois qu’on sait commander l’alimentation par une tension, il est facile de réaliser accélérations et ralentis progressifs au moyen d’un intégrateur.
Le schéma suivant reprend l’ensemble intégrateur + adaptateur décrit plus haut :
On retrouve en bas à droite du schéma le montage adaptateur précédent, mais maintenant le LM3900 est attaqué par un intégrateur à base de LM324 (en haut à droite). Attention : C1 est un condensateur non polarisé.
Sur cet intégrateur, un potentiomètre règle le niveau d’accélération, un autre le freinage.
Dans la partie gauche sont représentées trois façons de commander l’intégrateur. De haut en bas :
- soit par un simple potentiomètre. On a alors un fonctionnement classique avec simulation d’inertie.
- soit par deux boutons, accélérateur et frein. Lorsqu’aucun bouton n’est enfoncé, le montage conserve la vitesse en cours, qui est représentée par la tension de charge de C1.
- soit par des potentiomètres donnant des vitesses pré-réglées. Ces potentiomètres sont sélectionnés par un commutateur à plusieurs positions ou par des contacts de relais. Il n’y a pas, bien entendu, de limite au nombre de vitesses pré-réglées: il suffit de prévoir un potentiomètre pour chacune.
Comment commander cette alimentation depuis un ordinateur ou un microcontrôleur ?
On peut générer la tension de commande de différentes façons:
En utilisant un convertisseur numérique-analogique (CNA):
L’ordinateur ou le microcontrôleur écrit une valeur dans un registre du CNA, et le CNA délivre en sortie une tension proportionnelle à cette valeur.
On est donc ramené à la question 1 : c’est simplement le CNA qui fournit la tension de commande.
En matière de CNA, nous avons utilisé des AD558 (un vieux classique, assez cher) et des TLC7226 (quadruples, un prix défiant toute concurrence), mais un grand nombre de modèles peuvent convenir. Voir notre page sur les CNA.
En utilisant un signal MLI produit par un microcontrôleur :
Un de nos correspondants nous communique ce schéma, où la tension de commande est produite par intégration du signal MLI produit par un microcontrôleur :
Si vous avez d’autres idées, communiquez-les nous!
0 commentaires